Harro sur la Sonelgaz !

Partager

Et pour se positionner en tant que partenaire économique au niveau local et seul interlocuteur représentant les opérateurs investis dans le domaine, l’AEEG, qui regroupe en son sein une quarantaine d’entreprises et première au niveau national, compte intégrer désormais les rangs de la Confédération algérienne du patronat (CAP) dans le but de contribuer à l’essor économique de la région.

Cette solution est considérée comme alternative devant la menace des entreprises étrangères qui gagne du terrain en tenant des parts de marché importantes, notamment mettre un terme à une situation “d’animosité” de la part du directeur qui “refuse tout dialogue avec l’exécutif de l’association qu’il a écarté d’une réunion regroupant les deux partenaires”, ont annoncé les responsables. Et d’ajouter que cette situation, caractérisée par “un climat de suspicion et de mépris envers les dirigeants, la non-prise en charge des doléances de l’association lors de différentes réunions et la lenteur dans le traitement des dossiers techniques et financiers et la réception des ouvrages réalisés”, est instaurée depuis “l’arrivée de ce nouveau directeur régional”, lit-on dans une déclaration remise à la presse lors de cette conférence.

A l’origine de cette hostilité envers les responsables de l’AEEG, expliquent ces derniers, “la détérioration des relations entre les deux parties, spécialement suite à l’irrecevabilité des soumissions de certaines entreprises, acte qualifié d’arbitraire durant l’homologation d’une offre technique au cours de l’exercice de 2006 et la saisie de la hiérarchie par des écrits ou des rapports sur les problèmes que rencontrent ces partenaires économiques spécialistes dans le domaine de la construction des ouvrages gaz et électricité, ont été exposés”, déclarent les responsables.

Depuis, plusieurs réunions ont été tenues pour rétablir le dialogue entre les deux parties, notamment pour débattre des problèmes soulevés par les adhérents. Cependant, à part une réponse rassurante de la tutelle, “aucune amélioration n’a été constatée mais plutôt les formes de représailles envers les membres de l’exécutif qui s’accentuaient, à savoir l’élimination de quatre entreprises d’une réunion tenue les 23 et 24 mars derniers”, déclare-t-on. Pour conclure, ces derniers estiment que “le responsable de l’agence de Béjaïa vise à restreindre le champ d’intervention de cette organisation” en faveur des entreprises étrangères pour lesquelles “des marchés bénéfiques” ont été facilités au moment où des entreprises locales ont été écartées sous prétexte qu’elles n’ont pas intervenu dans la réalisation des réseaux intérieurs et leurs champs d’intervention sont limités auparavant.

F. Lahiani

Partager