»Le summum de l’intolérable est atteint »

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Le Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique (SNVFAP) a apprit que la tutelle a instruit les 48 walis de réquisitionner les médecins vétérinaires protestataires.

Devant cet état de fait, le SNVFAP a dénoncé cette méthode de pression en précisant qu’  » au lieu d’ouvrir un dialogue serein et constructif sur le devenir de la profession et de la situation sociale précaire des médecins vétérinaires, la tutelle nous fait sortir un moyen de pression banni par le président de la République qui a toujours mis en avant le dialogue. » Le SNVFAP a affirmé que  » le summum de l’intolérable est atteint en lisant le message qui stipule que les walis doivent procéder à des réquisitions car les médecins vétérinaires par leurs grève, mettent la santé des citoyens en danger et l’économie nationale en péril. »

A cet effet, le SNVFAP trouve que c’est bizarre que la tutelle reconnaisse enfin la qualité de première barrière sanitaire du pays et comme étant l’un des garants incontournables pour la sauvegarde de l’économie nationale mais seulement à un salaire de 22 100 DA. Suite à la décision de la tutelle, le SNVFAP a tenu à informer que  » les réquisitions n’auraient aucune valeur juridique vu que les vétérinaires ont toujours effectué les missions qui leurs sont confiées depuis le premier jour de la protestation, soit le 12 avril de l’année en cours. »

Quant à la délivrance des documents officiels, les médecins vétérinaires ont jugé qu’ils sont du seul ressort de l’administration de tutelle, comme il est procédé pour tous les fonctionnaires de l’Etat.

Le chemin de la protestation du SNVFAP continue, tandis que les citoyens consomment différentes denrées alimentaires sans certificats, les universités, les cantines scolaires et différentes institutions de l’Etat se font fournir des tonnes de marchandises sans certificats.

L. O.

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