Ainsi, Boubekeur Benbouzid, a indiqué que les candidats au bac de cette année disposeront «d’une-demi heure de réflexion supplémentaire.» Selon le ministre, cette décision entre dans le cadre des réformes apportées au secteur, dont les objectifs se résument, à ce propos, « en l’assurance de meilleures conditions d’examen pour les élèves ». Toujours sur le même ordre d’idées et concernant la surveillance des examens, notamment du baccalauréat, le ministère a procédé à la mise en place de nouvelles mesures, qui seraient, selon le ministre, «une manière de se prémunir contre toutes velléités de triches.» En effet, le ministère de tutelle a décidé de répartir les enseignants surveillants sur l’ensemble des centres d’examen en dehors de leurs lycées respectifs. Cette mesure vise à éloigner les surveillants, qu’ils soient issus des écoles primaires, secondaires ou des lycées de leurs lieux de travail, afin d’éviter tous contacts entre les enseignants et leurs élèves. Par exemple, les enseignants d’un lycée d’Alger-centre auront à surveiller dans des lycées de la périphérie.
Pour cette année, les examens des différents paliers verront des candidats issus de l’ancien système et du nouveau système. Sur un autre plan, les responsables de l’Education ont souligné que des réunions avec les observateurs, les directeurs et les inspecteurs se tiendront avant les examens pour mieux faire face aux examens. A ce propos, le ministre a indiqué que « la correction des épreuves se fera hors de la wilaya de l’examen,» et d’ajouter qu’un « appel sera lancé aux services de sécurité et au Gouvernement » pour venir en aide au ministère afin d’assurer un bon climat d’examen. Pour les fonctionnaires mobilisés pour ces examens, au nombre de 500 000, l’Etat s’engage à les prendre en charge, durant la période des examens, « avec une prime qui oscillera à 400% de la prime initiale pour certaines catégories », a annoncé le ministre. Par ailleurs, le ministre a assuré que suite à la rencontre d’évaluation des programmes, tenue à Oran, « 80% des programmes sont finalisés.»
Mohamed Mouloudj
