l Les habitants de cette commune de montagne montrent un grand intérêt pour l’ouverture de pistes agricoles. Après Aït Mimoun, dont la piste de 4,5 km vient de faire l’objet d’aménagement et de rénovation suite aux intempéries dévastatrices de l’automne dernier, c’est le village d’El Misser qui bénéficie de l’ouverture d’une piste de 4 km de longueur.
Cet accès champêtre va relier El Misser à la bourgade d’Aït Aakli. Ainsi la jonction pourra se faire avec la commune voisine Aït Oumalou, au grand bénéfice des habitants de cette région écartée qui ne seront plus obligés de faire de longs détours.
Le village Agoulmime voisin a lui aussi exprimé le besoin de désenclaver ses parcelles d’oliviers, et même ses maquis en vue d’une réhabilitation que faciliterait l’accès carrossable.
Il n’y a pas si longtemps, une activité agricole intense caractérisait ces bourgades de montagne. Mais l’exode rural, encouragé par l’enclavement et le niveau inférieur des conditions de vie, a induit un abandon progressif de l’activité.
Ces villages, qui se vident progressivement mais inexorablement, voient peu à peu la forêt et la maquis reprendre les espaces gagnés par des générations de défricheurs obstinés et laborieux. L’ouverture de pistes est un des moyens de réhabilitation des activités agricoles et rurales et, partant, de la stabilisation de la population.
M. Amarouche
