Un maître de kung-fu lance un nouveau programme

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Le club de hung Gar kung-fu de Seddouk, en collaboration avec le club de la même discipline d’Amalou Sidi Yahia, a organisé un stage sur la maîtrise technique professionnelle au complexe sportif de proximité de Seddouk du 18 au 25 avril. Le stage est assuré par le maître Saïd Belabed, 5e dan en hung gar kung-fu et vivant en Belgique depuis plus de 5 ans.

“J’ai voulu par ce stage apporter de nouvelles techniques et de nouveaux toas qui sont des combats imaginaires du sixième sens (équivalent de kata en karaté), ce programme m’a été enseigné par le grand maître Chiu Chi Ling, 10e dan et vétéran de kung fu, il a joué comme acteur dans plus de 70 films avec des partenaires comme Bruce Lee et Jackie Chan. Maintenant, il se consacre à son école d’arts de San Francisco où il enseigne le hung gar kung fu et il sillonne l’Europe, l’Asie et l’Australie pour enseigner cet art”.

De son côté, Tigrine Soufiane, entraîneur au club sportif des arts martiaux de la commune de Seddouk, renchérit : “Cette discipline, hung gar kung fu, a été introduite dans notre pays dans les années 80, et il n’y pas que trois salles dans toute l’Algérie : à Seddouk, Amalou Sidi Yahia et Batna.

Afin de promouvoir cette discipline, qui a été lancée en 2001 à Seddouk, nous essayons de créer un comité de hung gar kung fu à la ligue des arts martiaux de Béjaïa.

Je profite de cette occasion pour lancer un appel aux autorités locales et de les inviter à se pencher sur les problèmes que nous rencontrons quotidiennement au complexe sportif de proximité récemment ouvert”.

Le hung gar kung-fu est un style de kung fu du sud de la Chine, se réclamant du temple Shaolin (temple bouddhique).

Cet art martial comprend divers toas, imitant les mouvements de certains animaux comme le tigre, le léopard, le serpent, la grue et le dragon. Il comporte des techniques de poings, de pieds, de saisie et de projection et se basant sur l’énergie interne et externe qui confèrent au pratiquant de cet art des gestes brusques se basant que l’énergie interne et externe qui confèrent au pratiquant de cet art des gestes brusques, rapides, souples et précis. Un pouvoir dont le commun des mortels dispose et que seuls les plus déterminés peuvent mettre en valeur, dixit le maître.

Ikhenache S.

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