Bonne récolte céréalière en perspective

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La crainte s’est finalement dissipée après qu’elle eut gagné les céréaliers et les maraîchers. “Pour le moment, on peut dire que les tiges ont poussé et que les plants de pommes de terre se portent bien. Les conditions climatiques sont bonnes. On souhaite qu’il n’y ait pas de sirocco ou de mildiou”, dira ce maraîcher qui, en dépit de la cherté de la semence, a pris tous les risques après avoir raté la saison dernière. Tout pousse dans cette vaste plaine : blés, orge, pommes de terre… Mais ce qui a aussi attiré notre attention est ce verger de pommiers parfaitement réussi par une femme arboricultrice. En raison de la fertilité de son sol, cette vallée a servi cette année pour la céréaliculture. “Il est encore tôt pour dire si le rendement sera bon. Mais pour le moment, notre estimation se dirige vers une bonne récolte en perspective. Tous les hectares emblavés ont bien poussé. C’est la période de la formation des grains. S’il n’y a pas des pluies, les épis vont grandir et les grains aussi. Il faudrait s’attaquer aux herbes parasites qui gênent les jeunes pousses”, estime un agent de vulgarisation agricole. Les céréaliers ont souffert notamment au moment où ils avaient besoin des engrais.

Cette année, des mesures draconiennes ont été imposées aux fellahs pour les acquérir. A Draâ El Mizan, il existe un barrage qui pourrait sauver notamment les cultures maraîchères, mais il est envasé presque à plus de 90%. “Le barrage a été abandonné depuis des années. Aujourd’hui, il serait peut-être envasé presque à plus de 90%”. Le barrage a été abandonné depuis des années. Aujourd’hui, il serait peut-être plus facile de réaliser un autre barrage que de désenvaser celui-ci. L’opération coûtera des milliards”, tel le raisonnement d’un membre du collectif des irriguants. Notons au passage que la réfection de la digue de la retenue de Boufhaima a bien réussi. Aujourd’hui, les petits maraîchers utiliseront son eau pour leurs potagers si bien que ces petits fellahs s’autosuffisent. Parfois, ils écoulent leurs produits à des prix abordables. “Si des décisions étaient prises pour s’occuper davantage du barrage, cette vallée pourrait nourrir toute la Kabylie”, estime un voyageur de passage lequel se dirigeait à Béjaïa en provenance de Tizi Ouzou.

Amar Ouramdane

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