La flambée…

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Les prix de la pomme de terre dont on a trop fait miroiter aux populations des solutions prochaines qui pourraient éventuellement influer sur leurs cours en faveur des consommateurs et devenir plus ou moins abordables, sont malencontreusement toujours affichés au niveau des marchés à raison de 50 DA le kg, après avoir connu certes une légère baisse momentanée, sans que nous puissions apprécier le bref espace de réduction, pour que cela remonte de plus belle et de façon considérable. L’oignon est cédé également à 50 DA le kg, la courgette 60 DA le kg, le haricot vert à 120 DA le kg, la carotte 40 DA, la salade 50 DA, la fève 40 DA, le piment 140 DA, le poivron 60 DA, le fenouil, 40 DA, l’aubergine 60 DA, le artichaut, 50 DA… Quant aux fruits, il n’y a rien à espérer pour que le modeste citoyen puisse se les permettre à moindre frais. Les prix de l’orange locale— la plus cultivée chez nous particulièrement dans nos régions avec abondance— ne sont pas accessibles vu qu’ils se comptent à 120 DA le kg. Certainement, la bonne qualité du moins, parce qu’il existe d’autres variétés d’oranges à moindre prix, mais inconsommables et ne servant même pas à confectionner du jus d’oranges. En conséquence, le citoyen ne pourra pas se payer l’orange de bonne qualité, quand bien même elle est cultivée chez nous. Y’a-t-il lieu d’aborder les autres variétés de fruits lesquelles ne sont pas aussi à la portée des consommateurs ? Cependant, il est tout à fait clair d’accepter ce fait, puisqu’une multitude de ces fruits est importée. Donc, ces qualités sont affichées entre 160 et 280 DA, et nous trouvons des fruits hors saison comme la pastèque, le raisin et d’autres fruits tropicaux à l’exemple de l’ananas, la mangue… Il n’est pas du tout certain que nous puissions arriver à acheter des fruits et légumes à des prix admissibles au rythme où grimpent les prix de vente et à l’attitude d’indifférence étalée par les organismes qui sont tenus de protéger les consommateurs des dépassements des commerçants sans scrupules. A moins que ces derniers ne soient dans leur droit de se comporter de telle manière en imputant à leur tour cette hausse des prix sur le dos des grossistes qui règnent sur le marché sans aucune crainte. Enfin, un cercle vicieux qui n’en finit pas de s’imposer dans l’absence de réels garde-fous.

Fahem H.

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