2 morts et 11 blessés dans les rangs de l’ANP

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Alors qu’elles poursuivaient l’opération de ratissage des maquis de Mizrana les forces combinées de sécurité ont déploré, dimanche et lundi derniers, en moins de 24h, deux morts et 11 blessés dans leurs rangs, suite à l’explosion de bombes artisanales.Selon nos sources, ces mécomptes sont survenus au lieudit Treizième, situé entre Tigzirt et Dellys. L’une des patrouilles militaires envoyées en renfort dans cette contrée dimanche vers 14h, fut surprise juste après, a-t-on indiqué, par la déflagration d’une bonbonne meurtrière enfouie sous terre par les terroristes aux abords d’un chemin de montagne. Les éclats de l’engin infernal ont atteint, selon nos sources, quatre éléments dont l’un a succombé peu après à ses blessures.Le lendemain, vers 9h, une autre unité militaire s’est heurtée presque au même endroit à un champ de mines où un soldat de l’ANP a été tué, et 8 autres blessés dont au moins deux gravement.Ce n’est pas la première fois que les forces de l’ANP se heurtent à ce type de contre-embuscades, particulièrement à l’est de Boumerdès et en Kabylie maritime. Les hordes islamistes y recourent constamment à la tactique des bombes artisanales pour tenter de stopper leur avancée.Et plus inquiétant encore, la planification de tels actes est souvent attribuée, selon des informations recoupées, aux éléments clandestins des factions locales du GSPC, à l’instar de celle d’El Ansar.Et dès qu’ils se sentent visés sur le point d’être démasqués par les services de sécurité, ces relais prennent aussitôt le maquis. Situation alarmante, en fait, à Zemmouri, Ouled Aïssa, Baghlia et au sud-ouest de Boumerdès où l’on signale au total une dizaine de nouvelles recrues du GSPC, parallèlement aux incursions terroristes et faux barrages au cours desquels les villageois sont malmenés et racketés.Tant à Mizrana qu’à Sidi Ali Bounab ou Bouzegza, principaux maquis jouxtant plusieurs localités de l’est et du sud-oued de la wilaya précitée, les structures étatiques locales de sécurité cherchent le moindre renseignement sur les hordes sanguinaires encore en cavale.C’est le prolongement d’une série d’engagements, dont les derniers en date ont permis, pour rappel, d’anéantir une trentaine de terroristes, dont quatre émirs de serriate du GSPC depuis janvier 2005.

Salim Haddou

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