La presse comme moteur du développement social

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Le rôle du correspondant dans le développement régional a été méthodiquement expliqué hier par le professeur Ali Khodja, à la maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès où le collectif des journalistes locaux commémorait la Journée mondiale de la presse et de la liberté d’expression.

La société change perpétuellement, et le rôle du correspondant est de suivre de près les faits au quotidien. “L’information crédible qu’il en donne permettra aux pouvoirs publics, selon le conférencier, d’apporter les correctifs nécessaires au moment opportun”.

Plus explicite, l’orateur a démontré que l’article de presse bien élaboré sur un quelconque fait ou phénomène n’est qu’un diagnostic de celui-ci.

Si l’on s’en sert comme base de départ, on évitera alors assurément de nombreux conflits sociaux.

Et d’enchaîner : “Aucun projet social ne peut réussir en l’absence d’une information crédible.” Il étaye ses propos en précisant que le rôle de la presse est de faire participer, quoique indirectement, les citoyens dans l’appréciation de l’actualité. Selon ce professeur de sciences politiques et de communication à l’ITFC d’Alger, l’information est une donnée stratégique à l’heure actuelle. Tout en rappelant en substance la dangerosité des groupes terroristes, il dira que ces hordes sanguinaires ont pratiquement abandonné l’organigramme pyramidal pour organiser leurs actions sur la base d’un réseau de distribution d’informations.

La journée d’hier a été marquée à Boumerdès comme chaque année à la même date par l’encouragement du wali Ali Bedrici réitéré aux correspondants locaux. Et ce lors d’un déjeuner offert à cette corporation.

Dans la matinée, le collectif des journalistes de Boumerdès s’est recueilli devant la tombe de leur défunt confrère Rabah Hammouche, victime du séisme d’il y a cinq ans.

Salim Haddou

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