Le Conseil des Lycées d’Alger (CLA), un syndicat non encore agrée, rétorque dans un communiqué interposé, aux déclarations de l’Office national des examens et concours (ONEC) qui a dénoncé dans la presse les manipulations qui prévaut dans le secteur du secondaire et qui ont trait principalement à la correction de l’examen du BAC. Le CLA estime que la réaction de ce dernier est « méprisante et insultante à l’égard des enseignants ». D’après le rédacteur du communiqué parvenu hier à notre rédaction, « cette déclaration de l’Office dévoile publiquement que le fichage des enseignants a eu une influence dans le tri pour la correction et la surveillance du Bac et particulièrement dans l’élimination des enseignants pour leur participation aux grèves ou à leur rôle d’animateurs dans les collectifs dans les lycées ».Selon ce syndicat, le département de Benbouzid a instauré « une liste noire », dont les professeurs sont victimes. En réfutant le concept de perturbateur, le porte parole du ce conseil dénonce les pratiques « discriminatoires » affichées à l’encontre des enseignants, « voulant pénaliser les grévistes, les contraindre à la soumission et à l’acception de la sujétion ».
R. N.