63 familles sinistrées dans l’expectative

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Pas moins de 63 familles sinistrées, du village Tansaout dans la commune de Bouhamza, se rongent le sang, contraintes de continuer à occuper leurs masures, pourtant sérieusement endommagées par le séisme de novembre 2000 dont l’épicentre, a été localisée à quelques encablures de cette localité.

“Toutes ces habitations ont été classées dans la catégorie rouge par les services du CTC, mais seules 2 familles sur les 65 concernées ont pu rejoindre leurs nouveaux logements, en achevant les travaux par leurs propres moyens”, nous apprend le responsable de l’Association du village.

“Nous avons fait des pieds et des mains et avons sollicité toutes les instances restants. En vain. On nous a toujours demandé de patienter”, déplore-t-il. Nous avons pu constater, sur place, que seuls les gros œuvres et les façades ont été réalisés sinon les bâtisses sont livrées à la dégradation naturelle quand elles ont la chance d’échapper à la déprédation volontaire.

Quant aux familles sinistrés, elle vivent toujours sous l’épée de Damoclès— de l’écroulement — avec, en prime, la désagréable impression de se battre contre les moulins à vent et un oubli qui ne dit pas son nom.

N. M.

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