… à Bouira…

Partager

Décidément, entre les enseignants se reconnaissant dans le CNAPEST et leur tutelle, le face-à-face ne semble se concevoir qu’en termes de menace et autre chantage. Les premiers affectionnent le débrayage, le second est de plus en plus porté sur le ’’référé’’.Entre les deux, les apprenants du cycle secondaire sont pris en otage, tout comme ces enfants à qui on demande de choisir entre le papa et la maman, la comparaison s’arrête là. ’’Qu’ils (ministère de l’Education et les enseignants protestataires) s’arrangent de manière à ce que cette situation de blocage ne nous pénalise pas… Chaque année c’est le même scénario qui se reproduit… On se retrouve toujours entre le marteau et l’enclume’’, révélera un élève du lycée Tarik Aïn Bessem rencontré dans la rue.A travers la wilaya de Bouira, le mot d’ordre du CNAPEST ne semble pas avoir eu autant d’impact que les précédents appels à la grève. Cela dit, les lycées du chef-lieu de la wilaya ont dans leur totalité répondu au mot d’ordre. Idem pour les lycéens d’Aghbalou, de M’cheddelah, et de Chorfa, dans la région-est.A l’exception d’Aomar, les lycéens de la région-ouest (Kadiria, Lakhdaria) ont été paralysés, nous apprendra notre correspondant.Dans la région-sud et hormis les lycées de Aïn Bessem qui ont aussi répondu favorablement au mot d’ordre du CNAPEST, les daïras de Sour El Ghozlane et de Bordj Khris, pour leur part, ne semblent pas être concernées par l’appel à la journée de protestation, puisque les lycées n’ont pas débrayé. Soulignons qu’à Sour El Ghozalane, les examens de fin de trimestre sont assurés et en passe de prendre fin.Autrement dit, l’appel au boycott des examens n’y a pas été suivi. Selon les responsables de la Direction de l’éducation, 75% des lycéens implantés à travers les territoires de la wilaya ont maintenu le bras de fer CNAPEST-MEN. Un rapport de force qui, au-delà d’envenimer les rapports, pénalise en premier lieu les élèves du secondaire dont le devenir ne semble apparemment préoccuper ni l’enseignant ni le MEN et hélas ni même, les parents.

T. O. A.

Partager