La gestion de la distribution de l’eau potable dans la commune d’Aït Bouaddou échappe complètement à l’Algérienne des Eaux (ADE) depuis que l’APC a décidé d’exploiter ses propres ressources hydriques, mais sans solliciter l’assistance ou l’intervention des intervenants dans le domaine.
De ce fait, les habitants du chef-lieu de la commune et des villages environnants continuent à bénéficier de la gratuité de l’eau servie dans les foyers, laissant ainsi toutes les charges d’exploitation du réseau AEP aux services municipaux. Cette donne pourra devenir permanente un jour, certainement après la décision qui sera prise à l’avenir par l’exécutif communal d’imposer à ses administrés une taxe forfaitaire pour couvrir les frais d’entretien du réseau. En attendant un tel changement, toujours dans le cadre de sa mission habituelle, il a été lancé récemment une étude pour créer un autre réseau de distribution, et ce pour mettre fin à la pénurie du liquide précieux qui touche certains villages ou quartiers du chef-lieu.
En même temps, l’un des membres de l’APC a expliqué que “la commune a besoin d’un vrai réseau en tenant compte des normes dans la réalisation des canalisations”.
A signaler que la localité s’alimente en eau potable en comptant sur ses propres ressources naturelles grâce à sa situation géographique, à savoir là où existe des sources intarissables dont les gisements proviennent de la fonte des neiges du Djurdjura.
Cependant, pour l’avenir on songe à préserver cette eau. Cela en comptant sur l’arrivée des approvisionnements du barrage Koudiat Tassardount, puisque la commune est incluse dans ce grand projet.
M. Haddadi
