l Le promoteur des 31 logements LSP de Sidi Aïch a poursuivi en justice les acquéreurs pour “occupation illégale” des lieux. Les bénéficiaires, qui se disent victimes “d’abus de confiance”, justifient leur acte par le souci de “préserver leurs biens de la dégradation”.
Dans une lettre ouverte adressée au premier magistrat du pays et dont ils sollicitent l’intervention, les acquéreurs, par le biais de leur association, décrivent une “situation dramatique” endurée par leurs familles. Ils y dénoncent pèle-même le retard pris dans la réalisation du projet, la substitution à la formule LSP de la formule AAP (promotionnel) et le non-respect de la procédure par le bureau d’études chargé du suivi. Le problème est que les familles ne sont pas autorisées à intégrer leurs logements pendant que le promoteur, lui, prend la clef des champs.
“Dans le souci de préserver nos biens, nous étions contraints de réagir. C’est ainsi qu’en présence d’un huissier de justice constatant les faits (l’état d’abandon), nous avons procédé à la fermeture des portes et la désignation d’un gardien rémunéré par nos soins mensuellement”, expliquent les souscripteurs qui déplorent au passage “le refus des autorités concernées de prendre en charge sérieusement le litige qui oppose le Bureau d’études à la Direction de l’urbanisme”.
N. M.
