L’affaire du directeur de l’OPGI mise en délibéré pour le 3 juin

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Après plusieurs reports successifs le procès du directeur de l’OPGI de Béjaïa, et de neuf de ses cadres coaccusés, avec trois entreprises privées, s’est finalement tenu avant-hier, mardi, de 13 h à 20 he 30 minutes. Le représentant du ministère public a requis la peine de 5 ans de prison et de 200 000 DA d’amende pour les quatre premiers accusés et 3 ans de prison et 200 DA d’amende pour les autres. Le verdict sera connu le 3 juin. C’est une lettre anonyme adressée à divers organismes dont le ministère de l’Habitat et le parquet et une lettre ouverte publiée par les soins de quelques membres du syndicat qui ont mis en branle toute la machine judiciaire, faisant peser sur les prévenus les accusations de falsification de documents commerciaux, de dilapidation des deniers publics, de passation de marchés non conforme à la réglementation en vigueur et d’octroi d’avantages non justifiés.

Mais devant l’absence de manifestation d’aucune partie civile, le procès selon l’observation d’un avocat de la défense, a pris toutes les allures d’un règlement de comptes entre des syndicalistes de l’Office et des cadres ayant soutenu le directeur dans ses projets.

S’appuyant sur ce qu’ils estiment le manque de preuves dans les accusations du représentant du ministère public les huit avocats de la défense, même si celle-ci n’est pas organisée collectivement, en ce sens que certaines accusés ont eu plusieurs avocats, et que plusieurs avocats ont eu plusieurs accusés, les défenseurs ont tous plaidé l’acquittement de leurs mandants. Dans leurs interventions, les deux avocats mandatés par le directeur de l’OPGI ont souligné devant la présidente du tribunal, circulaires et directives ministérielles en main que toutes actions entreprises par leur mandant sont conformes à la réglementation en vigueur. Par ailleurs, et après avoir mis en exergue les conclusions, jugées favorables, de l’enquête administrative diligentée par le ministère de l’Habitat suite à la lettre anonyme, ils ont également mis en avant le fait, selon eux, que depuis l’arrivée de Benraïs en 2004, les caisses de l’OPGI ont été renflouées et des chantiers de construction ont été lancés ou redémarrés.

B. Mouhoub

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