Encore une découverte macabre sur les rives de l’immense barrage de Taksebt. Vendredi, en fin de journée, les éléments de la Protections civile de Tizi-Ouzou ont repêché le corps sans vie d’un homme de 39 ans, répondant aux initiales de K. A., originaire du village d’Ath Lahcène à Beni Yenni, la victime fût portée disparu depuis le 15 mai dernier.
A l’heure où nous écrivons, la cause exacte du décès reste inconnue. Le corps de la victime était, bien encore, au CHU Nédir-Mohamed de Tizi-Ouzou pour y subir une autopsie.
Une autopsie qui révélera, inéluctablement les vraies circonstances de ce drame et qui éclairera les éléments de la Gendarmerie nationale en charge de l’enquête dans leurs travail d’investigation. Mais ce qui est troublant dans cette affaire, c’est que de nombreux spécialistes ont d’ores et déjà écarté la thèse de la noyade. La saison de “la baignade”, argumentent-ils, n’a toujours pas commencé, et ce, compte tenu du contexte climatique actuel, lequel n’encourage pas vraiment à s’aventurer dans les eaux du barrage.
Reste donc l’hypothèse de l’accident (la victime aurait pu glisser dans l’eau) ou celle, plus probable encore, de l’homicide. Certes, les informations en notre possession ne confirment pas si la victime portait des traces apparentes d’agression, mais nos sources attestent que cela est dû à l’état de décomposition avancée du cadavre. Un fait qui maintient le mystère entier et qui empêche les enquêteurs d’exclure aucunes des pistes probables. Des enquêteurs qui sont intrigués par les similitudes constatées entre cette découverte et celle effectué au début du mois en cours lorsque les pompiers avaient repêché le corps d’une femme âgée environs de 45 ans et dont la mort remonterait à trois jours. Alors, que se passe-t-il vraiment dans les eaux de Taksebt qui, plus qu’un barrage, est en train de devenir un véritable mourroir.
Ahmed B.