Les résidants de la cité Alma tirent la sonnette d’alarme

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Comprenant plusieurs bâtiments érigés à la faveur de différents programmes, le nombre d’habitants va en s’amplifiant. 70 logements composent le groupe des logements sociaux situés en amont de la subdivision agricole de la localité.

Les eaux pluviales, non canalisées, se mélangent aux eaux usées coulant à ciel ouvert à cause d’un regard obstrué. Le canal d’évacuation où coulaient ces eaux verdâtres à l’odeur fétide s’est trouvé surévelé suite aux travaux du chantier LSP voisin. Les eaux, ne pouvant l’emprunter, s’accumulent sur la chaussée et bloquent l’accès à la subdivision, créant un marécage putride. Une grille métallique posée par le personnel sert de pont de fortune.

Cette cité est en train de prendre une ampleur génératrice de rejets mais aussi de problèmes sociaux.

L’insécurité règne en maîtresse des lieux, particulièrement la nuit tombée. On ne compte plus les vols. En additionnant les logements de la cité des enseignants, les préfabriqués de l’Eniem, les 20 logements LSP en cours de livraison, ceux affectés à la formation professionnelle et le grand chantier des 178 logements LSP en cours, ce sera en tout quelque 425 logements qui abriteront une population hétéroclite venue d’horizons divers. Il y a aussi une école primaire et une salle de soins. La cité des enseignants, l’une des premières implantées ici, vit aussi un problème d’assainissement à cause d’une conduite défectueuse. Les eaux usées se déversent sur la chaussée.

Mustapha Dehmas, résidant, déplore cet état de fait : “Nous sommes livrés à nous-mêmes. Nous vivons dans des conditions sanitaires dangereuses qui vont devenir critiques avec les chaleurs estivales. Cette situation est une invitation aux épidémies !” En effet, combien va coûter la prise en charge d’une maladie collective alors qu’il suffit de rénover une conduite d’assainissement pour éloigner les risques sanitaires ?

M. Amarouche

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