C’est ainsi qu’à la faveur de son match nul réalisé à Chlef face à l’équipe locale, les Hamraouas ont dû se plier et connaître ainsi une mésaventure qu’ils n’avaient pas envisagé auparavant. De leur côté, les gars du Ruisseau, en dépit de leur victoire, ont dû subir les lois du goal-avérage qui n’a pas été en leur faveur. Cette situation a engendré la descente aux enfers de ces trois clubs dont le parcours était loin de présager une telle issue.
Les Blidéens, il est vrai, l’ont échappé belle n’était cette victoire aux dépens des Tlemcéniens déjà condamnés à rétrograder et ce, depuis déjà plusieurs journées. Quant aux Mouloudéens d’Alger qui avaient juste besoin d’un point pour se maintenir ont fini par engranger les trois points du match face à une formation de la Soummam, eux qui avaient la tête en finale de la Coupe d’Algérie. Par ailleurs, les Canaris, en vacances depuis belle lurette, ont cédé les points du match aux Bordjis qui en avaient bien besoin afin d’assurer le maintien. Il est également important de signaler la victoire ô combien précieuse des poulains de Lahlou qui ont réussi à battre les gars de Soustara sur la plus petite des marges, synonyme, en tout cas, de maintien parmi l’élite.
En définitive, cette dernière journée d’un championnat qui a tenu en haleine les férus de la balle ronde a réservé ses surprises et condamné les Oranais à la relégation. Un mot sur la JSK pour dire que si le titre a été acquis à cinq journées du baisser de rideau, le restant des matches a été honoré par une équipe composée de juniors et de réservistes. Il est également utile de rappeler que l’exercice 2007-2008 a été émaillé de violence dans les stades et en dehors, ainsi que de jeux de coulisses qui n’ont pas manqué d’entacher le championnat au moment où les responsables, que ce soit au niveau de la Fédération, de la Ligue et même du ministère de la Jeunesse et des Sports, ont dû exceller par leur laxisme. Gageons qu’à la prochaine édition, ces mêmes responsables aient une toute autre vision pour amener le football à sortir des abysses.
Yannis Zafane