Dans une localité où il y a un manque de possibilités de formation, chacun veut tout de même s’initier à cet outil, devenu une condition sine qua non pour toute activité. Au sein de la Maison de jeunes d’Aït Yahia Moussa, ils sont au moins une trentaine à suivre l’initiation à l’informatique. “Les élèves scolarisés, viennent les lundis après-midi et les jeudis après-midi.
Alors que les autres peuvent suivent cette formation tous les jours”, nous dira Rabah Guessab, en sa qualité de directeur. Interrogé sur le nombre de micro-ordinateurs, notre interlocuteur nous répondra que le centre est doté de neuf appareils.
Quant aux formateurs, ils sont affectés dans le cadre du pré-emploi et de l’ESIL. “Nous avons deux informaticiennes ; l’une travaille dans le cadre du pré-emploi et l’autre dans celui de l’ESIL”. Rencontré au niveau de cet atelier, un jeune nous fera part de sa satisfaction. “C’est très intéressant. On n’a pas où apprendre l’informatique. C’est une opportunité pour nous”, nous a-t-il fait savoir. Comme ce jeune, ils sont nombreux à avoir été formés au sein de cette Maison de jeunes. Rabah Guessab veut que les responsables de la DJS tiennent leurs promesses au sujet du club Internet. “Nous avons eu l’accord de principe de la part de la DJS. Nous attendons toujours cette dotation. Surtout que l’ADSL est arrivée à Aït Yahia Moussa”, a-t-il enchaîné.
La Maison de jeunes est le lieu le plus fréquenté dans cette localité où les loisirs manquent. Le mouvement associatif attend comme l’an dernier l’organisation d’un festival du théâtre pour enfants.
“Je ne suis pas contre l’organisation d’une telle manifestation culturelle, mais je dis que nous n’avons pas les moyens financiers pour cela. Quant à l’infrastructure, je la mettrai à la disposition des festivaliers et des organisateurs”, a conclu Rabah Guessab.
En définitive, le mois de juin est un mois plein d’activités quand on sait que ce premier juin sera célébrée la Journée internationale de l’enfance, suivie de
la Journée de l’enfance africaine.
Amar Ouramdane