La JS Djurdjura ne suscite pas d’intérêt

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Pourtant, rien ne le prédestinait à la situation qu’il est en train de subir. En effet, lors de la saison écoulée et suite à ses excellents résultats en toutes catégories avec en sus une accession largement méritée, les doléances des responsables du club avaient été prises en compte par l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sport d’alors, M. Yahia Guidoum, qui leur avait promis une bagatelle d’un milliard de centimes pour la réfection du stade en total délabrement. Chose promise, chose due : l’argent arrive et les travaux commencent. Or, quelques temps après les travaux prennent fin avant terme puisque le stade est quasiment au point de départ comme si rien n’avait été réalisé. Pour preuve, il suffit de s’y rendre pour se rendre compte que tout reste à faire. Le terrain n’est en fait qu’une aire de jeu bien que le tuf soit d’assez bonne qualité. Le stade est dépourvu d’éclairage et de main courante. Même la clôture ceinturant le terrain n’a été réalisé qu’à moitié, ajoutez au fait qu’en l’absence de gardien le portail d’entrée est béant à longueur de temps, ce qui fait qu’on y entre comme dans un moulin.

De plus, les vestiaires attenants ne portent que le nom. En effet, sur les lieux nous avons constaté que des vestiaires il ne reste que les murs : ni eau ni sanitaires. Même les câbles d’électricité ont été arrachés et volés. Le portail d’entrée est ouvert à tous, sans exception, jour et nuit. Un gardien dépêché par l’APC à titre permanent ne serait pas de trop et rendrait au stade sa vocation principale.

Quelques questions que posent le président du club haïzari, Roudjiat Saïd : “Où est passé tout ce milliard ? Les travaux effectués ont-il coûté toute cette somme allouée ?” Pour lui, “il n’est pas normal qu’avec cet argent on a à peine esquissé la réfection du stade”. D’ailleurs, le premier responsable nous fera savoir qu’il avait déposé plainte contre X après qu’un huissier de justice eut constaté l’état de délabrement du stade ainsi que les travaux effectués. Selon notre interlocuteur “les autorités concernées, l’APC et la DJS, ont été sollicitées via des écrits sur l’état d’avancement des travaux mais ni l’une ni l’autre n’ont bougé le petit doigt”. “Pire encore, ajoutera Roudjiat Saïd, le stade a été réceptionné en l’état, ce qui est grave”. La DJS, qui évolue en Régionale III, ne mérite certainement pas la situation actuelle. A partir du moment où l’argent — une somme conséquente — a été débloqué les travaux de la réfection du stade auraient dû être poursuivis jusqu’à leur achèvement. Ce qui n’a pas été le cas. De toute façon, le stade en l’état actuel des choses ne présente aucune commodité à même de permettre au club de Haïzer de recevoir ses adversaires et de jouer les matchs dans de bonnes conditions. Ça, nous le confirmons.

B. Mechoub

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