Un pont carrossable toujours en attente

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Depuis la visite effectuée par l’ex. wali de Bouira dans cette localité un certain 18 février 2005, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du Chahid, la population attend la concrétisation de la promesse de réalisation d’un pont carrossable qui relie les deux rives de cette commune.

Pour rappel, avant les crues de 2004, ces deux parties ont été reliées par un pont de fortune qui a fini par être emporté par la furie des eaux.

Et depuis, pour se rendre au chef-lieu de cette municipalité, les citoyens des villages Semmache et Hagui se trouvent contraints d’effectuer un détour qui nécessite trois escales.

Cette problématique a été soulevée par le maire à l’occasion de cette visite du premier responsable de la wilaya, qui a pourtant promis d’inscrire ce dit projet durant le prochain exercice. Cependant, l’engagement est resté à ce jour au stade de promesse et aucun signe de bonne volonté n’est venu atténuer les souffrances des citoyens de ces deux villages.

De leur part, pour prendre acte de la promesse avancée par le désormais ex-premier responsable de la wilaya, les responsables de l’Assemblée sortante ont tenté d’accélérer la procédure par le lancement d’une étude technique de ce projet.

Quant à son inscription, il semble qu’elle a été envoyée aux calendes grecques, tournant ainsi le dos à une doléance urgente et, aucune oreille attentive n’a été trouvée par ces villageois qui vivent un calvaire à chaque fois qu’ils veulent se rendre au chef-lieu de cette localité. Pour cette année alors, le premier magistrat de la commune qui a succédé à lui même après les échéances du 29 novembre dernier a laissé rebondir cette question du pont et a entamé des démarches auprès des services concernés dans l’espoir de dégager une enveloppe financière conséquente qui permettra de réaliser ce projet.

Selon les informations qui nous sont parvenues, une volonté de répondre favorablement à cette demande est affichée par les services de la wilaya en attendant son exécution sur le terrain.

M. Smail

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