Cela fait des années que les habitants du village Aïn Skhoun, un village périphérique de la ville de Béjaïa, réclament l’amélioration de leur cadre de vie. Dans ce village composé de centaines d’habitations, il n’y a ni eau courante, ni réseau d’assainissement, ni d’électricité pour la moitié du village.
Et pourtant, les villageois ont déjà adressé plusieurs correspondances aux services concernés de la commune et de la wilaya, mais jusqu’à présent, rien n’a été fait. Nous espérons qu’ils vont daigner se pencher, dans un futur proche, sur notre situation», dira un habitant dudit bourg. Selon lui, le village Aïn Skhoun est alimenté par des camions-citernes de l’APC.
S’agissant de l’électricité, notre interlocuteur dira que la moitié du village n’est pas électrifiée, bien que, précise-t-il, «certaines habitations sont construites il y a dix ou quinze ans». Pourtant, à la demande de la SDE de Béjaïa, ils ont acquis par leurs propres moyens un terrain pour la construction du transformateur.
«La participation financière des villageois de Aïn Skhoun au projet de l’électrification s’élève à 400 millions de centimes, l’APC de Béjaïa a débloqué 536 millions de centimes, auxquels il faut ajouter 200 millions de l’APW, soit un total d’un milliard 136 millions de centimes versés depuis plus d’une année et la cité n’est toujours pas électrifiée», dénonce-t-il. Dans le village d’Aïn Skhoun, aucun réseau d’assainissement n’existe à ce jour, ce qui contraint les habitants à recourir aux fosses septiques.
F. A. B.