Les mal logés d’Aït Yahia, une commune de la daïra de Aïn El Hammam, vont enfin goûter à la vie d’un appartement décent. Ils ont été tenus en haleine, durant plusieurs années, attendant les résultats des diverses réunions et autres commissions d’enquêtes. Malheureusement, ils ne sont qu’une cinquantaine à être classés parmi les plus nécessiteux.
De nombreux autres, dans le besoin, eux aussi, doivent prendre leur mal en patience et attendre, on ne sait combien de temps, la réalisation de nouveaux logements.
Il y a quelques jours, les heureux bénéficiaires ont été invités à satisfaire aux formalités d’usage auprès de l’OPGI, l’organisme gestionnaire des cités HLM, avant la remise des clés.
Ce sont, précisément, cinquante-huit appartements qui viennent d’être nouvellement occupés. Cependant, il faut noter que les huit logements, situés au chef-lieu de Sebt ne sont pas électrifiés. Ces derniers ont d’abord été réhabilités, suite aux détériorations dont ils ont fait l’objet de la part des squatteurs. Quant aux quarante autres, implanté au POS A 5, appelé communément “Taqaâts idheballen”, ils ne disposent ni d’eau ni d’électricité.
Une situation qui n’est pas du goût de leurs propriétaires qui viennent de s’acquitter d’une avance sur loyer, comprenant le mois de juin. Toujours au même endroit, les travaux d’aménagement d’un immeuble de quinze logements, saccagé lors des événements de 2001, ne tarderont pas à être achevés, apprend-on auprès des services concernés.
Ceux à qui ils ont été attribués ne cessent de faire des allées et venues au bureau de l’OPGI, pour s’enquérir de l’avancement des travaux dont la fin sera synonyme pour eux de début d’une autre vie. Notons que la commune d’Aït Yahia, comprend 48 villages dont la plupart sont enclavés.
Les différentes aides de l’Etat, dans le cadre de l’habitat rural, s’avèrent insuffisantes pour faire face à la demande des nombreux citoyens dans le besoin.
A. O. T.