Selon les services du CRAAG, l’épicentre serait localisé à 3 kilomètres au sud-ouest d’Aokas. Une réplique de ce séisme a été ressentie le lendemain matin peu avant 7 h. “Ce que je ne comprends pas c’est que le séisme dont vous me parlez je n’en ai rien ressenti, par contre la réplique du lendemain matin ; elle, m’avait vraiment secoué”, avait déclaré un jeune habitant de la ville d’Aokas.
Deux séismes en l’espace d’une dizaine de jours dans une même région feraient penser que cette même-région est hautement sismique mais entre ces deux séismes il y a eu celui de l’ouest du pays qui avait fait peur à El Bahïa et sa région donc apparemment c’est toute l’Algérie qui est une zone sismique.
Dans la région de la basse Kabylie, il y a eu avant ces deux séismes ceux récents de Beni Maouche et de Laâlam qui avaient fait des dégâts humains et matériels, qui ont métamorphosé le comportement des habitants de la région vis-à-vis des tremblements de terre, qui ont d’ailleurs tendance à se multiplier ces derniers temps.
D’ailleurs dans le monde, il se produit une moyenne de cent mille séismes par an, soit plusieurs tous les jours mais la plupart ne sont pas ressentis par les humains.
Le tremblement de terre, qui résulte de la libération brusque d’énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre, est généralement localisé sur des failles entre ces plaques.
Il y a bien sûr ceux dus à l’activité volcanique ou d’origine artificielle (explosion…) mais ceux-là n’ont jamais eu lieu en Algérie.
Cette activité sismique doit pousser nos décideurs à exiger des architectes et entrepreneurs que les constructions répondent impérativement aux plans anti-sismiques, c’est-à-dire des mesures préventives afin d’éviter des pertes humaines par rapport à ces catastrophes naturelles qui sont un quotidien des japonais sans déplorer de pertes majeures du fait de leurs constructions anti-sismiques des temps modernes.
A. Gana