L’université de Tizi-Ouzou vit une semaine tumultueuse. Cette fois-ci c’est les étudiants de la faculté de médecine qui sont mécontents du nouveau système modulaire qui leur a été appliqué par l’administration. La grève est à son quatrième jour. Le mouvement compte s’installer jusqu’au début de la semaine prochaine.
Selon certains étudiants, la colère est née suite à la décision de l’administration portant application d’une nouvelle forme d’examen. Celle-ci, expliquent nos interlocuteurs, consiste à faire examiner les étudiants des 4e, 5e et 6e année juste à la fin du cycle horaire consacré au module, entre six et dix semaines. De fait, estiment des étudiants, cela crée une cadence d’examens plus que chargée, à plus forte raison que l’étudiant doit impérativement obtenir la moyenne lors de cet examen ( ou, au plus tard lors du rattrapage), pour que le module ne lui “colle” pas l’année d’après.
Une situation, apprend-on encore, qui pourrait pénaliser lourdement l’étudiant qui risque de voir son accès à l’internat retardé d’une ou plusieurs années.
Quant à l’administration, on nous informe que le conseil scientifique s’est réuni pour débattre de la question et discuter les requêtes des étudiants. Des étudiants qui voient en cela un espoir de dénouement d’un conflit qui a toutes les chances de se durcir.
Omar Benmohamed