L’APC fait appel au privé

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l La ville de Bgayet qui génére quotidiennement 140 tonnes de déchets ménagers, éprouve d’énormes difficultés aussi bien dans leur ramassage, leur collecte que leur transport. Le cadre de vie dans les différents quartiers qui en prend fatalement un sacré coup, suscite de récurrentes récriminations des riverains.

“La population a raison pour l’insuffisance des prestations. On leur demande de patienter le temps d’acquérir un nouveau matériel”, nous dira en substance, M. Benzaïd, vice-président de l’APC de Bgayet, chargé de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.

En effet, il est question selon M. Benzaïd de l’acquisition par l’APC de 5 bennes tasseuses.

“Ce projet financé par le budget communal est au stade de consultations”, soutient-t-il.

D’autre part, la ville de Bgayet sera dotée d’une dizaine d’autres bennes tasseuses par la Direction de l’environnement.

“Cette dotation, ajoute notre interlocuteur, est subordonnée à l’approbation par l’APC du schéma-directeur de gestion des déchets solides urbains. Chose que nous avons fait”.

M. Benzaïd estime qu’avec ce nouvel apport en matériel “70 à 80% des problèmes liés aux déchets seront réglés”. Néanmoins, dans un proche avenir, l’APC de Bgayet ne sera plus seule à s’occuper de cette problématique des ordures, mais elle en cédera une partie à un opérateur privé.

5 secteurs confiés à un privé

l Selon M. Benzaid, l’APC a décidé de se délester de 5 secteurs, soit à peu près 50% du volume des ordures au profit d’une entreprise privée qui entrera en service dans peu de temps. Ainsi, espère-t-on améliorer la qualité de service et mettre un terme au “système D”, auquel a souvent recours l’APC. “Nous avons tous les jours 2 à 3 camions qui tombent en panne”, nous confiera l’élu de l’APC dont les services sont confrontés à la vétusté du parc roulant et à l’introuvable pièce de rechange.

N. Maouche

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