Lancement d’un réservoir d’eau à Tafoughalt

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Le village de Tafoughalt, dans la commune d’Aït Yahia Moussa, est le premier à avoir bénéficié d’un projet d’AEP à la fin des années 70. Après plusieurs années, le forage de Tamda Ali qui alimentait cette grappe de villages n’est plus suffisant si bien que la population avait longuement souffert des années durant. L’alimentation en eau potable des cinq mille habitants n’a été rendue possible que grâce aux démarches du comité Tadukli. Actuellement, les membres dudit comité disent que la distribution s’est normalisée après une certaine perturbation. “Nous souhaitons que l’été se passe bien sinon nos concitoyens vont encore souffrir”, nous avait dit M. Sadak Bendali.

Pour notre interlocuteur, ce problème trouvera une solution définitive quand toutes les opérations accordées pour leur village seront effectives. “Après plusieurs réclamations, l’entreprise détentrice, du projet de réalisation d’un réservoir d’une capacité de cinq cents mètres cubes au lieudit Lamsala a repris les travaux. Nous souhaitons que les travaux soient menés avec une cadence soutenue. Car, on attend toujours le démarrage du projet de réalisation des forages et des autres structures d’accompagnement pour alimenter ce réservoir”, a ajouté le président du comité.

L’entreprise est sur le terrain. D’ailleurs, dans une virée sur les lieux, nous avons vérifié les informations que nous avons glanées à ce sujet. Les citoyens, particulièrement, d’Ath Abdellah, d’Ath Salem et autres hameaux accueillent ce projet avec joie. “Nous attendons ce projet car parfois l’eau n’arrive pas dans nos robinets lorsque la distribution n’est pas normale”, a préféré dire un jeune à ce propos. A Tafoughalt, l’emplacement des compteurs est attendu. “Une fois que les compteurs seront installés même le gaspillage sera limité”, dira un citoyen d’Ath Abdellah. A Tafoughalt, la crise est atténuée depuis au moins deux ans. La programmation du réseau de distribution intérieur est une autre solution pour mettre un terme au problème d’eau. “Ce n’est pas l’eau qui manque. Il faudra seulement l’utiliser rationnellement”, a ajouté un autre interlocuteur.

Amar Ouramdane

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