Les services de police ont fait régulièrement des rondes aux abords des différents centres qui recevaient par ailleurs les visites du chef de daïra et du maire. Les élèves ont eu à cœur de prendre toutes leurs dispositions pour ce test déterminant dans leur cycle d’études, en évitant tout retard ou absence préjudiciable…
Cette année, la nouveauté est que dans toutes les épreuves deux sujets ont été proposés au choix et une demi-heure supplémentaire a été accordée pour la réflexion. Au lycée Khouas, 225 élèves ont subi les épreuves sous le regard attentionné de trois surveillants par classe, lesquels veillent au grain. Les candidats libres ont eu droit à cinq surveillants.
Dans une classe, deux élèves ont été gardés par trois surveillants ! Ceux dans une même classe sont issus d’écoles éloignées les unes des autres et souvent ne se connaissent pas.
C’est dire que toutes les dispositions ont été prises pour dissuader toute tentative et toute complicité de fraude pour laquelle a été appliqué le principe de la tolérance zéro. Des observateurs du ministère ont été aussi présents dans chaque centre d’examen. Il n’y a eu aucun absent ou retard dans ce centre d’examen.
Seuls les élèves demi-pensionnaires ont eu droit au repas, les externes devant se restaurer ailleurs. Ils auraient bien sûr préféré déjeuner au réfectoire comme leurs camarades.
Et l’on voyait beaucoup de filles ou garçons expédier hâtivement un maigre casse-croûte aux abords du centre. Certains élèves, “comme les lettres”, ont déjà terminé les épreuves. L’heure est aux dernières conciliabules amicaux, les dernières blagues et fou rires à la porte du lycée, en attendant les résultats décisifs pour leur avenir.
M. Amarouche
