L’établissement Arts et Culture a promis une ambiance garantie. Chose faite lors du spectacle de haute facture animé par Rabah Asma, jeudi soir à la salle Ibn-Khaldoun. Le concert non-stop s’est avéré une occasion inespérée aux dizaines de jeunes venus se défouler, de danser et de faire de l’ambiance. Des images, il faut le dire, qui manquent terriblement dans notre paysage. Et Rabah Asma n’a véritablement pas déçu ses fans, notamment de la gent féminine. Ces dernières, majoritaires dans la salle, se sont illustrées par leur absence sur la piste de danse laissant place aux jeunes hommes qui ont créé une sorte de symbiose avec leur idole. Pendant les deux heures qu’a duré le spectacle, le chanteur, qui a semblé retrouver sa seconde jeunesse, s’est avéré être une véritable bête de scène. C’est simple, Asma était tellement euphorique qu’il a scié un des fils de son mandole. Alternant anciennes et nouvelles chansons, l’artiste a voulu répondre aux attentes du public qui réclamait, cependant, plus d’anciens succès. « A vu wedrim » était la chanson la plus demandée. Le vœu du public est exaucé. Chanson sur chanson, l’essentiel de répertoire du chanteur est passé en revue. Les chansons phares, à l’instar de « tyri-w », «am imezran », ont été cantonnées en chœur avec le public. L’ambiance, la fête étaient au rendez-vous jeudi soir. La joie a pris le dessus, l’espace d’une soirée.
A. B.