Grogne des gérants de cybercafés

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Sans repère (absence de maison de culture, inexistence de bibliothèques, de salles de cinéma, etc…), les jeunes trouvent dans ces cybercafés un moyen d’oublier le marasme dans lequel ils pataugent à longueur de journée.Si cet espace d’évasion venait à disparaître, c’est à coup sûr vers les bars que ces jeunes iront, comme leurs aïeuls, noyer leur chagrin. Ainsi donc et à l’allure où vont les choses, les trois cybercafés qui sont encore couverts, vont devoir mettre la clé sous le paillasson sous peu.Plusieurs raisons à cela. En premier, le prix de l’heure de connexion (connexion plus que mauvaise déjà) qui fait fuir les clients et qui gravite toujours autour des 60 DA. A quand le haut débit (ADSL) ? Comme pour faire chialer davantage une clientèle qui se fait de en plus en plus rare, voilà que la Sonelgaz se met de la partie en procédant aux coupures de courant sans même aviser. La nature aussi se met de la partie, (à croire que le village est maudit). Dès le moindre coup de vent, la moindre averse, parfois même quand il y a un soleil de plomb, le courant s’en va, plongeant tout le village dans l’obscurité.Décidément, voilà une profession qui mâche du noir en attendant de déposer le bilan. Ils n’auront pas d’autre choix si les choses restent en l’état.

Md Aïbache

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