l Inauguré en novembre dernier, le CEM Base 4 a fonctionné normalement en dépit de quelques manques que la directrice de l’établissement a pu régler telle l’électricité ou encore le problème du chauffage et de l’eau courante. Ce collège flambant neuf attend d’autres mesures d’accompagnement. Juste deux mois après son inauguration, il a bénéficié d’un complexe de sports combinés. Pour l’année scolaire qui vient de s’écouler, les élèves habitant des villages loin de l’école avaient continué à prendre leurs repas au sein du CEM Frères-Sellam de Bou Ighzer, c’est-à-dire leur établissement d’origine. “Pour tous ces élèves qui nous viennent par exemple d’Imazgharem, ce sera très dur pour eux l’année prochaine. Et puis, avec l’arrivée des deux promotions (5e AP et 6e AF), nous aurons plus de trois cents élèves à demander la demi-pension “Qu’allons-nous faire”, nous a déclaré Mme Zaïdi en sa qualité de directrice de ce CEM. Et de nous expliquer : “Notre établissement a bénéficié d’un projet de cantine scolaire de deux rations. Il a été confié à une entreprise. Cette dernière a commencé les terrassements et depuis les travaux sont à l’arrêt”. A une question sur cette situation, notre interlocutrice nous a répondu que cela serait dû à l’augmentation des prix des matériaux de construction. Comme elle nous a appris que l’entrepreneur a été destinataire d’une mise en demeure mais en vain. Pour ce chef d’établissement, l’absence d’un tel service, la restauration des élèves, causera de grands problèmes et cela influera bien sûr sur les résultats scolaires. En principe, il ne faudrait pas livrer de tels équipements publics réalisés à moitié. C’est le même cas pour les infrastructures sportives qui accompagnent ces écoles. Pourtant, dans toutes ses sorties sur le terrain à l’occasion de la réception de collèges ou de lycées, le ministre de l’Education nationale a, maintes fois, recommandé aux responsables de ne plus réaliser un établissement sans avoir pensé à le faire accompagner, soit d’une salle de sports ou d’un complexe de sports combinés. Mme Zaidi en sa qualité de responsable de ce CEM interpelle les responsables concernés à prendre toutes les mesures possibles afin que les travaux reprennent au niveau de ce chantier. “C’est ce qui nous manquera beaucoup, sinon tout va bien”, a-t-elle conclu.
Amar Ouramdane