Des cas de brucellose appelée également fièvre de Malte viennent d’être enregistrés à Bouira, notamment dans les régions à vocation plutôt pastorale.
Une cinquantaine de cas dont des caprins, selon notre source, auraient été répertoriés. Bien que les bactéries de la fièvre de Malte ne se transmettent quasiment pas de l’homme à l’homme, il n’en demeure pas moins que la maladie peut se transmettre par le biais du bétail (lait et viande).
Chez l’homme, la brucellose se traduit par la stérilité et des situations d’avortement spontanés chez la femme. Ce sont là du moins les deux conséquences les plus connues de la maladie chez l’homme.
Les services vétérinaires qui connaissent la maladie et qui sont en mesure de lutter contre elle ne sont pas forcément alertés par les éleveurs. Pour la plupart, ces derniers craignent la mise en quarantaine de leur élevage et les conséquences d’ordre financier jugées néfastes qui peuvent en découler. Ils préfèrent donc, et c’est le cas le plus souvent, égorger la bête agonisante et aller vendre sa viande dans des marchés qui échappent au contrôle des services vétérinaires.
Un travail de sensibilisation à l’endroit des éleveurs mais aussi des citoyens consommateurs s’avère plus que nécessaire pour se prémunir contre la maladie et la manière dont elle se transmet.
T.O.A.