Cette prolifération prend de l’ampleur les jours de marchés où les “gargotiers improvisés” installent à même le sol leurs étals exposés aux quatre vents. En telle période estivale et alors qu’un flux important de citoyens continue à voyager malgré la chaleur, les propriétaires de ces ‘’commerces’’ ne chôment pas.
Il n’y a qu’à voir la clientèle qui se bouscule à midi mais également à longueur de journée devant ces boutiques de fortune pour se rendre compte de l’intense activité de ces commerçants.
Malgré tout l’arsenal déployé pour décourager les commerçants peu enclins à l’hygiène, force est de constater qu’il demeure encore certains agissements qui n’encouragent pas la clientèle à fréquenter les établissements proposant de la nourriture.
A l’exemple d’une gargote se trouvant dans l’enceinte même de la gare routière et qui vient se faire livrer des poulets à bord d’une vieille 204 bringuebalante.
A voir ces pratiques, l’appétit, qui d’habitude vient en mangeant disparaît rapidement.
Pourtant, proportionnellement à l’année passée les intoxications alimentaires n’ont pas défrayé la chronique.
A peine deux ou trois cas ont été enregistrés à travers toute la wilaya. C’est dire que le travail de la Direction du Commerce est bel est bien dissuasif.
De leurs côtés, les fraudeurs redoublent d’ingéniosité pour écouler des produits qui peuvent s’avérer extrêmement nocif pour les consommateurs. C’est le cas des packs de bouteilles d’eau exposées à longueur de journées en plein air et qui comportent bien en évidence la mention “A conserver à l’abri du soleil’’. Ces bouteilles sont pourtant écoulées facilement avec des glaces et autres rafraîchissements proposés à la sauvette par des gamins qui envahissent les bus dès leur arrivée à Bouira.
Ces gosses, qui travaillent pour le compte de commerçants, arrivent aisément à écouler des stocks importants de marchandises en une seule journée, et surtout ils ne peuvent être poursuivis par les brigades de la répression des fraudes.
B.D.B
