Rien que deux ambulances pour toute la côte

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Sur les trente plages autorisées cette année à la baignade, rien que deux ambulances sont affectées par la direction de la Protection civile pour assurer les évacuations en cas de noyades. Autre point noir, rien que onze plages disposent présentement de sanitaires. Pis, l’accès aux plages, assure-t-on est payant. Aussi, le taux d’avancement des travaux pour l’aménagement de la plage pilote d’El-Maghra, est insignifiant.

Rien que des ombres noires au tableau de bord du secteur du tourisme dans la wilaya de Béjaïa. C’est du moins ce qui ressort de la session ordinaire de l’assemblée populaire de wilaya tenue hier et présidée conjointement par son président et le nouveau wali. Une session consacrée à la présentation du dossier saison estivale par le premier responsable en charge du secteur.

Celui-ci, a fait savoir que son secteur a bénéficie pour la saison estivale 2007/2008 d’une enveloppe financière de 4,6 milliards de centimes, dont 1,6 MD dans le cadre des PCD, 2,5 MD fonds de wilaya et un apport de 4 MD de la DAS. Le nettoyage des plages, a-t-il dit, est une tâche qui incombe aux communes du littoral, lesquelles sont assistées cette année, ajoute-t-il par la direction de l’action social, de la DJS et du mouvement associatif.

Pour le directeur du tourisme de Béjaïa, son département veille à garantir les conditions de salubrité sur les plages et à assurer les meilleures conditions d’accueil. Cela, explique-t-il, se fera avec l’ouverture de nouvelles plages, l’aménagement d’espaces de stationnement, l’installation d’éclairage, la mobilisation des moyens de transport et l’exploitation de l’événement économiquement en optimisant les rentes. Rappelant le nombre de plages autorisées à la baignade en 2005.

N. Heddad, en a fait un décompte de 34. Aujourd’hui, elles sont au nombres de 30 seulement. Motifs ? Deux plages, s’est-il défendu, sont interdites à la baignade (Sidi Ali Lebhar, Tala Yellaf) à cause des travaux engagés sur les deux sites. Pour les deux autres, leur fermeture est due au manque d’accès adéquats. S’agissant de l’infrastructure d’accueil, le littoral totalise 19 établissements hôteliers balnéaires avec une capacité de 1 643 lits.

Le nombre de campings est de 57 avec une capacité de 24 150 lits. Pour les centres de vacances, ils sont au nombres de 12 avec une capacité de 1 950 lits. Comme il est fait état, dans le cadre de la loi portant concession des espaces pour la constitution de solariums, de 19 parkings concédés par voie d’adjudication au profit des opérateurs privés pour exploitation. Quant à l’affluence des estivants, le directeur du tourisme a relevé qu’en 2007 une baisse de -20,73% a été enregistrée par rapport à l’année 2006. Un fiasco ?

D. S.

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