Pour ceux qui l’ignorent encore, la téléphonie fixe n’existe malheureusement pas encore dans la totalité des villages de la commune de Maâtkas !
En effet, l’espoir de voir ce réseau s’étendre aux dizaines de villages que compte la municipalité s’est vite estompé avec l’avènement de ce drôle de téléphone “made in China” de piètre qualité, ce WLL, lequel même s’il est octroyé gratuitement, n’en finit pas de décevoir. Ainsi, cet appareil fixe et mobile à la fois n’est efficace ni pour téléphoner ni encore pour l’Internet. De prime abord, sa zone de couverture n’est pas totalement évidente pour pas mal de villages. L’absence d’ADSL pour les férus du Net est pour beaucoup dans l’abandon de cette option. “Franchement, tout ce qui est chinois laisse sérieusement à désirer !”, dira un enseignant du village Aït Ahmed qui attend avec impatience l’arrivée de la téléphonie fixe pour accéder au web.
C’est dire que pour l’heure, hormis le chef-lieu communal où l’on peut se connecter au Net, il est impossible de le faire dans les villages.
Chose qui a soulevé l’ire des villageois surtout en écoutant les officiels se targuer d’avoir vulgarisé l’Internet même dans les zones rurales. A titre d’exemple, une école pour l’enseignement et l’informatique a été créée dans le village Aït Zaïm, mais celle-ci demeure toujours non connectée au Net.
C’est précisément dans ces deux villages d’Aït Ahmed et d’Aït Zaïm qu’un poste RSS se doit d’être implanté car plus de 7 000 habitants résident dans cette contrée située à un kilomètre à vol d’oiseau. La direction régionale d’Algérie Télécom est ainsi interpellée.
Idir Lounès
