Ce nouvel opus qui s’intitule Dommage est un mélange de allaoui, berouali et de musique folklorique englobant six chansons et utilisant des instruments modernes et traditionnels à l’image du guellal ainsi que la guitare, la nouveauté réside dans l’introduction de la trompette, « un instrument rarement utilisé dans la musique kabyle » nous dira Madjid Akli. « Pour les trois premières chansons, on a pensé à la fête et tout ce qui l’entoure non stop. Quant aux autres chansons c’est un mélange d’amour, et un hommage aux supporters de la JSK. Le public de la JSK est fidèle à son équipe, il est merveilleux et unique, cette saison le club est champion et je voudrai à travers cette chanson lui rendre un vibrant hommage pour 14e titre », l’artiste chante aussi l’amour, quoi d’autre pour adoucir les mœurs ? « Dans l’une de mes chansons (dommage), qui est aussi le titre de l’album, je parle de quelqu’un qui ne dispose pas de moyens pour pouvoir épouser sa dulcinée, une réalité fréquente chez nous où l’amour est souvent relégué au second plan. Mon but est de toucher toutes les franges de la société tout en chantant une musique légère et festive”.
Cet album est le quatrième du chanteur après Arthas el henni sorti en 1997, Thanina en 2002, Taxiphone en 2006.
L’artiste anime entre autres des mariages, fiançailles, circoncisions et mêmes les réceptions « je suis invité par (l’association el Rahma) pour me produire à Marseille durant le ramadhan prochain, je souhaiterai participer plus à ce genre d’évènements ». Nous dira-t-il.
Madjid Akli est né en 1970 à Alger, il travaille comme technicien supérieur en architecture, il tient à remercier Mouloud S’ghir et Amina Zoheir ainsi que le groupe de jeunes de Tixeraine pour leur aide et collaboration pour que cet album voie le jour.
Hacene Merbouti