Une autre formalité

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Hormis les élèves de la municipalité d’Akbil qui composent au CEM d’Ath Laziz, ceux d’Aït Yahia et Ath Bouyoucef ont rejoint leurs camarades du chef-lieu. Sur un total qui avoisine les 350 (trois cent cinquante) candidats, 161 “sixième année”, sont pris en charge au CEM Amer Ath Chikh alors que le reste, des “cinquième année”, sont orienté vers l’école primaire du centre.

Les enfants que nous avons observés, ce mardi matin, ne dérogent pas aux habitudes bien qu’ils sachent, en leur for intérieur, que “c’est gagné d’avance”. Ils ne semblaient nullement, craindre l’examen.

Pour la circonstance, ils ont, pour la seconde fois, sorti leurs habits de fête. L’ambiance était effectivement à la fête, comme en témoignent leurs rires et jeux avant l’entrée à l’examen.

Du côté des sixièmes années, sûrs de l’admission, il n’a été paradoxalement noté que trois absences. Ce qui dénote tout le sérieux des chérubins pour l’examen. Comme pour la première session, trois matières seulement sont programmées pour ce mardi 27 juin, l’unique journée d’examen.

Cette réduction du nombre de matière facilite la tâche aux enfants, c’est certain, bien que l’avis des enseignants soit tout autre. Ils ne conçoivent pas, en effet, enseigner des matières que les potaches ne prennent pas au sérieux, sachant qu’elles ne font pas partie des épreuves de l’examen. Certains maîtres ont, alors, “rabâché” les mathématiques, au détriment de l’histoire et de la géographie.

Les résultats qui ne tarderont pas à être connus, permettront à tous les établissements scolaires de se targuer du “cent pour cent d’admis”. Ainsi, cette année au moins, il n’y aura pas de jaloux.

A. O. T.

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