Un jeune entrepreneur enlevé par un groupe armé

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Une jeune entrepreneur du nom de Nabil S. a été enlevé, dans la soirée de mercredi dernier, par un groupe d’individus armés, au centre-ville de Dellys, 55 km à l’est de Boumerdès.

Nabil S. était au volant de sa voiture de type Toyota, non loin de son domicile familial à la cité Aïn-Hamadouche de l’ancienne Russucurus lorsqu’il fut immobilisé par un groupe d’individus armés. Il a été contraint, suite à ce braquage, à suivre les assaillants qui se sont aussitôt engouffrés dans une ruelle menant au maquis avoisinant.

Les ravisseurs se sont manifestés deux jours après, a-t-on signalé, pour réclamer une forte rançon en contrepartie de la libération de l’otage. Prenant attache avec la famille de celui-ci, à l’aide d’un téléphone portable, les ravisseurs auraient exigé la somme de 1 milliard de centimes. Selon d’autres sources, ladite rançon aurait été revue hier à la baisse. Nos sources attribuent cette énième exaction à un groupuscule de l’ex-GSPC écumant le fin fond de l’est de Boumerdès. Mais le constat fait ressortir encore une fois que les hordes islamistes ne s’aventurent en zone urbaine qu’en s’appuyant sur leurs relais non (encore) identifiés.

Ces derniers ont principalement pour rôle de faire le guet pendant que leurs acolytes perpètrent leur exaction. Victime d’un rapt terroriste, il y a presque deux semaines, le gérant d’un complexe touristique dans la commune de Zemmouri avait été relâché, lundi dernier, contre une forte rançon, a-t-on signalé. A Thénia, l’on est toujours sans nouvelles de l’entrepreneur du nom de Boushaki Ahmed, 65 ans, enlevé par un groupuscule de l’ex-GSPC en date du 3 juin 2008.

Ces rapts terroristes avec rançon s’ajoutent au racket à outrance pratiqué, à la moindre occasion, particulièrement en zone semi-rurale par la soldatesque locale d’El Quaïda. Une organisation sanguinaire qui tente, sempiternellement, chose révoltante, d’inscrire sa guérilla dans la durée.

Salim Haddou

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