Ouverture imminente d’un service de médecine de travail

Partager

C’est indéniablement la première dans la région des Ouadhias : il s’agit de l’ouverture qu’on annonce imminente d’un service de médecine de travail au niveau de la polyclinique de Tizi n’Tleta située à quelque dix kilomètres du chef-lieu de la daïra des Ouadhias. Le service est destiné, apprend-on, aux fonctionnaires au sein des institutions publiques mais également aux entreprises privées conventionnées avec le secteur de la santé. L’annonce nous a été faite à l’occasion de notre visite à ladite polyclinique sur invitation du médecin-chef de l’établissement sanitaire. Sur place, le personnel a tenu à démentir les déclarations incendiaires tenues à leur égard sur les responsables à l’APC de Tizi n’Tleta. Il faut dire qu’une visite guidée de l’ensemble des services nous a permis de constater les nombreuses avancées, à commencer par l’hygiène qui est vraiment irréprochable. La polyclinique de Tizi n’Tleta dispose en effet d’un fauteuil dentaire qui reçoit, selon les données du registre de consultation, une vingtaine de citoyens en moyenne quotidiennement. Il existe également une salle de soins aménagée spécialement pour les cas urgents, un centre d’espacement des naissances qui ne désemplit pas et qui fonctionne normalement grâce au courage et la volonté de la sage-femme qui reçoit des dizaines de patientes. Pour la médecine générale, c’est le Dr Yalas qui assure les consultations.

Là encore, la salle d’attente regorge de monde. Pour le seul mois de mai, le médecin en chef a reçu plus de 730 patients. C’est dire que contrairement aux allégations de certains, la polyclinique de Tizi n’Tleta n’est guère abandonnée : des citoyens des quatre coins de la commune et celles limitrophes viennent la solliciter quotidiennement. Cependant, certains manques se font ressentir par le citoyen, à l’image de l’absence d’un service radiologie. “J’arrive de la polyclinique des Ouadhias à laquelle je me suis déplacé pour une simple radio”, nous dit un citoyen avec un air d’amertume. Le manque d’eau n’est pas en reste puisque l’on nous apprend que le problème réside dans l’approvisionnement en AEP. Ce qui est regrettable pour l’établissement qui devrait bénéficier du précieux liquide à longueur d’année.

A noter que la polyclinique de Tizi n’Tleta dispose également d’un service de vaccination qui reçoit plus de 60 cas par semaine. Nous avons quitté la polyclinique avec une note d’espoir mais surtout une grande estime pour son personnel jaloux de la bonne réputation de leur établissement qui n’est finalement ni malade ni abandonné : il refuse tout simplement de mourir grâce aux hommes et femmes, à l’image du Dr Yalas, qui le font fonctionner.

A. Z.

Partager