L’internat lancé

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Tout comme partout ailleurs, le centre de formation professionnelle et d’apprentissage de Tizi Ghennif soulage, depuis sa création et son érection à ce statut les centaines d’élèves éjectés du système éducatif. D’une capacité de cent places pédagogiques, il est passé à deux cent soixante places. “En tout avec l’apprentissage, nous avons un effectif de 550 places”, nous a confié le directeur de ce CFPA. Si de nombreuses spécialités sont dispensées, les stagiaires continuent à souffrir du manque de restauration quand on sait qu’ils viennent d’en dehors du chef-lieu de daïra. Indubitablement, ce qui réjouit aussi bien les stagiaires que les responsables est le lancement de l’internat. Ce dernier est d’une capacité de soixante lits. “Le retard est dû au terrain accidenté. Maintenant, une entreprise est sur place et les travaux sont en cours. Si le projet est mené à une cadence soutenue, je crois qu’on va tout de même mettre en service cet internat”, a ajouté notre interlocuteur. Pour ce dernier, la réalisation de la cuisine et son équipement vont régler définitivement ce problème. “L’internat va donner l’occasion aux stagiaire des autres régions de bénéficier des spécialités dispensées au sein de notre établissement”, a ajouté le directeur. Dans cette daïra, l’ouverture de l’annexe à M’kira, une autre commune de la région, a aussi permis à de nombreux stagiaires de recevoir la formation sur place notamment la gent féminine. Car, faudra-t-il le dire, dans cette contrée, nombreuses sont les filles qui ne peuvent pas ou qui ne sont pas autorisées par leurs parents à faire les déplacements jusqu’à Tizi Ghennif. Ainsi, elles ont obtenu des diplômes notamment dans la couture et la coiffure pour dames… Le directeur du CFPA de Tizi Ghennif a conclu que la réalisation de cet internat sera un moyen de rentabiliser au maximum ce centre. Par ailleurs, nous avons appris qu’à Aït Yahia Moussa, les démarches sont toujours en cours en vue d’obtenir une annexe de formation professionnelle qui viendrait soulager les stagiaires de cette commune qui continuent à se déplacer ailleurs pour obtenir un diplôme.

Amar Ouramdane

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