Le procès en appel du séisme de Boumerdès s’est ouvert hier à la salle de l’ex-INA du chef-lieu de wilaya, sous la présidence du juge Nacer Nouisser.
Mais ce magistrat dut, en début d’après-midi, reporter la première audience dudit procès pour aujourd’hui, après que la défense eut exigé notamment la présence du ministre de l’Habitat et d’autres membres de la délégation ministérielle qui avait enquêté pour situer les responsabilités concernant les effets du séisme d’il y a cinq ans. Dans la matinée, le juge avait appelé chacun par son nom les 38 accusés dans ladite affaire et pour lesquels on retient les chefs d’inculpation d’homicide involontaires, trafic dans l’utilisation des matériaux de construction tant en qualité qu’en quantité et non-respect des normes de construction immobilière en rigueur.
Mais dans la salle, l’on constatait l’absence de trois mis en cause.
Avec cette précision que l’un d’entre eux, répondant au nom de Bouakaz, est décédé cette année, alors qu’un autre- le nommé Abdelkader Hemani serait en fuite. Le président du tribunal correctionnel en question s’est contenté hier d’énumérer les projets immobiliers incriminés, dans le cadre dudit procès; Sept (7) projets OPGI, quatre (4) relevant de l’EPLF, la promotion immobilière Derouiche, le projet de la cité universitaire de Corso, et un autre appartenant à la SNTF.
L’été dernier, pour rappel, après des assises ayant duré plus deux semaines le juge a condamné 27 mis en cause dans ladite affaire, à deux (2) ans de prison ferme avec une amende de 5 millions de centimes pour chacun. Le nommé Herrani que l’on considérait comme étant en fuite avait été lui condamné par contumance à 3 ans de prison ferme assortie de la même amende sus-mentionnée. L’on avait acquitté, alors dix autres mis en cause, entre autres le P-DG de l’EPLF l’ex-responsable de l’OPGI et le DG de la SNTF. Le procès reprendra donc aujourd’hui, a-t-on prévu, avec l’examen des premiers dossiers des personnes impliquées.
Salim Haddou