Assurer une liaison entre l’industrie et le commerce

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En Algérie, c’est l’OACA (Organisation algérienne de codification des articles,  » GS1 Algeria « , qui est chargée d’être à l’écoute des différentes entreprises pour les accompagner dans l’utilisation des standards GS1.

A cet effet, l’OACA à organisé, dans le cadre de la deuxième rencontre maghrébine GS1, une conférence-débat, hier, ayant pour thème; « Les standards de codification des produits du secteur de la santé « , à l’hôtel El-Aurassi (Alger). Ont a assisté à cette rencontre parrainée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, les représentants du Maroc, de la Tunisie et de la Libye, ainsi que les représentantes du ministère du Commerce et GS1 internationale ainsi que des invités.

Les différents intervenants ont, au cours de leur communications, souligné l’importance de la  » traçabilité « , pilier du système GS1, car il y va de la santé du consommateur. Même si les entreprises ne s’entendent pas sur le plan commercial, elles doivent s’entendre dès qu’il est question de la protection des intérêts du consommateur. Et adopter un standard, c’est se mettre d’accord sur une norme commune.

La capacité de GS1 repose sur le consensus, dira Mme Nora Kaci, représentante de GS1 internationale. M. H. Recham, président de GS1 Algeria, dans sa communication relative aux nouveaux standards GS1 pour la santé, a évoqué les contraintes à développer l’industrie pharmaceutique du fait que les exigences sont nombreuses.

 » Saïdal a adopté le système GS1 pour le marquage des produits, elle enregistre plus de 150 millions d’unités de vente / an. Le code à barres aussi a été mis en place « , affirmera-t-il.

« Pour une bonne traçabilité, il faut vivre avec l’entreprise … Les fléaux des industries pharmaceutiques sont la contrefaçon et les ventes accrues des médicaments par Internet ; cela représente plus de 10 % du marché mondial, » ajoutera-t-il plus loin.

Par ailleurs, le représentant de GS1 Tunisie a mis l’accent sur la nécessité de coordonner les efforts de toutes les parties pour élargir la collaboration à l’UMA et les zones de libre échange arabe créé en 1992, ainsi que la prise en charge du volet formation qui, soulignera-t-il est un élément qui aidera à la maîtrise des standards pour affiner le contrôle. Mlle Fatma Ban Ammar de Tunisie a présenté le E- catalogue (électronique), quand à M. A. Elmourtaji a présenté GS1 Maroc. Soulignons qu’a la lumière de la rencontre, la collaboration des différents ministères et à tous les niveaux pour faire aboutir les efforts de GS1 a été mis en exergue et s’est avéré une condition nécessaire – et insuffisante- pour contribuer à la sensibilisation des citoyens et la mise en place d’une culture dans les milieux économique et industriel.

Ahmed Kessi

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