Un nouveau siège pour l’APC s’impose

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Aghbalou, qui a été de longues années un territoire rattaché à la commune de Chorfa, a été promu au rang de commune lors du découpage administratif de 1984.

A l’époque, l’ancien quartier général de l’armée française, situé sur les hauteurs de Takerboust, devenue plus tard chef-lieu communal, avait été désigné pour l’implantation de la mairie et des différentes administrations (PTT, kasma). Mais au fil des années, plusieurs bureaux ont été cédés au profit de nombreux organismes étatiques et de différentes associations.

Le seul bloc (rez-de-chaussée et le premier étage) qui restait pour l’APC a longtemps abrité pas moins de vingt bureaux. Celui de l’état civil, puisque très sollicité, n’arrive plus à contenir et accueillir normalement le nombre impressionnant de citoyens qui viennent des quatre coins de la commune. Bousculades, interminables files d’attente, telle est la situation à laquelle fait face la population de la commune. Cette situation a contraint le maire de l’époque à ouvrir quatre antennes administratives dans les localités de Selloum, Ath Hamdoune et Ivahlal, à l’effet de permettre aux populations de ces localités le retrait des différentes pièces d’état civil en leur épargnant par là même les déplacements jusqu’au chef-lieu communal. Cette mesure, même si elle a diminué la pression sur le service d’état civil, n’a pas pour autant résolu le gros du problème. Car d’autres services de la municipalité, notamment celui de l’urbanisme, recevaient tous les jours autant de monde.

C’est aussi le cas au premier étage de cette mairie où se trouve le bureau du maire et ceux des élus, l’absence d’une salle d’attente réservée aux citoyens qui viennent durant les journées de réception du maire, fait défaut. Les dimanche et les mardi, il est impossible de se frayer un chemin au milieu de la grande foule de citoyens s’agglutinant dans le hall et les couloirs de la mairie. Malgré les travaux de rénovation qui avaient été entrepris en 2005, notamment au niveau des bureaux de l’état civil et où les problèmes ne se posent plus à présent, l’exiguïté des lieux se fait toutefois de plus en plus ressentir. En fait, à l’heure actuelle, un nouveau siège plus moderne semble plus qu’indispensable. Au cas où le projet du nouveau siège serait accordé, beaucoup de locaux seront libérés et de nouvels organismes étatiques pourraient ainsi envisager de s’y installer.

D. M.

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