Le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) a tenu jeudi dernier, son 1er congrès national de deux jours (les 10 et 11 juillet en cours), à l’Institut de formation et de perfectionnement des maîtres de l’école fondamentale « Fatma-Zohra », à Ben Aknoun, à Alger.
Etaient présents à cette rencontre, maître Yahia Abdenour, Hocine Zahwane, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, les représentants du ministère de l’Education nationale et représentants des partis politiques, tel que Karim Tabou, le premier secrétaire du FFS.
Ce congrès a été organisé suite à la décision intervenue à l’issue du Conseil national qui s’est déroulé les 13 et 14 juin dernier, à Alger.
Lors de son allocution d’ouverture, M. Nouar El Arbi, coordinateur national du Cnapest a signalé que le syndicat en question lutte pour défendre les intérêts des enseignants et non pas pour des raisons personnelles.
Concernant les revendications de cet organe syndical, il dira que «nous revendiquons toujours l’augmentation des salaires à 100%, et l’instauration d’une pension de retraite digne, en harmonie avec le pouvoir d’achat et qui doit être au bout de 25 ans de service. Nous sollicitons également le lancement du débat avec la tutelle autour du régime indemnitaire».
Quant à l’élaboration dans les meilleurs délais du statut particulier, le conférencier a insisté sur le fait qu’ils doivent prendre part à la réalisation de ce statut.
Outre les revendications citées plus haut, le coordinateur national du Cnapest a souligné que les syndicalistes demandent l’intégration des enseignants contractuels dans des postes budgétaires et la reconnaissance des pouvoirs publics en tant que partenaire social.
Pour sa part, le représentant du ministère de l’Education nationale a indiqué que “ce n’est pas facile de gérer un secteur qui dispose de 550 000 fonctionnaires». Il a par ailleurs annoncé la création de 26 000 postes budgétaires cette année, précisant que la prochaine année sera aussi meilleure que celles qui ont précédé.
Au cours de cette rencontre, maître Yahia Abdenour a fait savoir, pour sa part, que rien ne peut interdire le pluralisme syndical.
Lemya Ouchenir