Vivre ensemble, l’expériences étrangères au service de l’Algérie

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Animée par une brochette d’experts nationaux et internationaux, cette rencontre a vu la participation de près d’une centaine de militants des droits de l’Homme et du mouvement associatif des wilayas de Béjaïa, Boumerdès, Tizi-Ouzou et Oran.

Rentrant dans le cadre du projet initialement appelé “ Appui à l’éducation, à la citoyenneté et à la restauration d’espaces de dialogue démocratique dans les régions de Kabylie, Boumerdès et Alger” puis rebatisé “ Citoyenneté et reconstruction du dialogue”. Financé par la commission européenne, ce séminaire conjointement organisé par la Maison des droits de l’Homme de Tizi-Ouzou ( LADDH) et le comité international pour le développement des peuples ( ONG italienne) a eu pour thème “vivre ensemble : experiences étrangères au service de l’Algérie.”

Les différents intervenants avaient insisté sur l’état de droit et les origines de l’éclatement des tribus ayant amené à une évolution des peuplades.

D’ailleurs selon le chercheur au CRASC, H. Remaoune, une loi française de 1873 incita cela en stipulant que nul n’est tenu de rester dans l’indivision. Ce dernier rajoute qu’il est temps de profiter de la démocratie et de la solidarité pour passer au stade supérieur qui est la citoyenneté et constituer ainsi une véritable nation moderne.

Présente en qualité de consultante, A. Llopis, déclare profiter de son expérience dans les pays sud américains et africains plus particulièrement au Rwanda où elle avait passé trois années, pour la mettre au service de l’Algérie qui comme les autres pays, traverse sa phase de bouleversement qui tire heureusement à sa fin.

L’expérience marocaine a été aussi un thème développé par A. Falhi et A. Abdelhamid de la ligue marocaine.

“Ces genres de regroupements se font annuellement après une série se conférences faites durant toute l’année. Nous sommes convaincus que L’expérience des conférenciers présents bénéficiera à notre pays qui traverse une période difficile” avait souligné S.Salhi, responsable de la section Béjaïa et membre du bureau national des droits de l’Homme.

Par ailleurs, la réconciliation nationale a été abordée et les lacunes constatées dans la loi qui y traite de ce sujet ont été relevées. Les populations doivent encore cohabiter entre elles, qu’elles soient d’un côté comme de l’autre de la violence qui a frappé l’Algérie, et le dialogue est problématique car se confondent de notions de justice, de pardon et du comment vivre ensemble.

A. Gana

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