Découverte d’une plantation de cannabis

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La pépinière de cannabis, ajoute la même source, a été découverte sur un terrain domanial enclavé et perché sur les hauteurs de la commune d’El-Kseur.

Aucune information n’a, par ailleurs, été donnée sur l’identité et le nombre de narcotrafiquants “propriétaires” de cette culture. Ceux-ci, ne sont, du moins à ce jour, pas identifiés par les services de sécurité.

Il est à souligner, à ce propos, que les régions d’El-Kseur, Fenaïa et Toudja avaient enregistré des taux record en matière de culture de chanvre indien. L’année dernière, la Gendarmerie nationale avait découvert pas moins de cinq champs de cannabis dans lesdites régions. Un véritable fief des narcotrafiquants.

Ainsi, le 30 juillet de l’année écoulée, un champ de cinq cents (500) plants avait été découvert à Aït Smaïl de Tizi Ouakel. Le lendemain du même mois un autre champ de plus de cinq cent trente-huit (538) plants avait été découvert à El-Kseur.

Durant le mois d’août de la même année, deux autres champs avaient été découverts, cette fois-ci, à Fenaïa-Ilmaten et Toudja. La gendarmerie a ainsi procédé dans la période allant du 7 août au 18 du même mois à la saisie et la destruction de pas moins de six cent dix (610) plants de chanvre indien et neuf kilogrammes de résine, en plus de neuf cent quatre-vingt-dix grammes de semence à Boubzi.

Un autre champ, cette fois-ci, plus important en termes du nombre de plants, avait été découvert à Toudja le mois de septembre 2007. Le champ découvert et scindé en plusieurs pépinières, contenait plus de mille quarante-trois (1043) plants de cannabis. Donc, force est de constater qu’à partir du mois de septembre de l’année dernière il n’a été fait état d’aucune découverte de champs de cannabis.

Cela pourrait s’agir d’une “stratégie” adoptée par les narcotrafiquants pour faire croire, aux services de sécurité en premier lieu, que les régions auraient définitivement rompues avec les plantations de cannabis. Cela d’une part, d’autres part les narcotrafiquants auraient observée ce “répit” pour réorganiser leurs réseaux et faire baisser la vigilance des citoyens des régions sus-citées et celle des services de sécurité dont les descentes sur le terrain sont de plus en plus fréquentes.

Dalil S.

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