Les militants d’une Kabylie en 3D

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Nous ne nous attarderons pas sur les leçons d’éthique et de déontologie que le responsable du site prodigue à chaque occasion, mais seulement nous limiter aux faits dans un premier temps. M. Stéphane Merabet Arramir écrit que “le journaliste rédacteur en chef des actualités de kabyle.com nous confirme ce samedi 19 juillet à 7h qu’il n’a donné aucune autorisation quant à la reproduction de l’article.” De notre côté, non seulement nous confirmons mais apportons la preuve que M. Zahir Boukhelifa, l’auteur de l’article, nous a envoyé par mail le papier et ce, à partir de son adresse [email protected] (ci-joint fac simili) et ce le mercredi 16 juillet 2008 à 20h 27mn 03s. Kabylie.com a publié le même article le 16 juillet 2008 à 20h12 soit 15 minutes avant la Dépêche de Kabylie. Un quart d’heure avant ou après, le fait est que celui qui a confirmé ne pas avoir donné d’autorisation à notre journal a bel et bien envoyé le même article à deux supports différents. Oui, Monsieur Stéphane Arramir, nous sommes différents. Nous avons des approches diamétralement opposées du métier de journaliste et de la militance. Nous sommes une équipe de professionnels dont la carrière s’est construite sur des écrits crédibles qui font de nous des signatures reconnues, respectées et respectables.

Les slogans “Ulac Smah Ulac” et autre “Daghuru,” nous les mettons sur les Unes de la Dépêche de Kabylie dont le siège social est à Tizi-Ouzou et non à Paris ou à Montréal. Nous sommes différents, car nous aspirons à redonner espoir à la kabylie et non pas servir de support aux discours de la haine, de la xénophobie et de l’apologie raciale. Ce qu’il y a de plus choquant dans le pamphlet de Kabyle.com, c’est cette vitesse à dégainer à tirer sur la Dépêche de Kabylie.

Mais que nos amis soient rassurés et que nos ennemis continuent de s’inquiéter.

Idir Benyounès

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