L’état de santé de quatre grévistes de la faim, commence à se dégrader. Une des enseignantes perd connaissance à chaque fois d’inanition. Jointe par téléphone, Meriem Marouf, porte-parole du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), a indiqué que « jusqu’à présent les autorités et les pouvoirs publics n’ont pas bougé le petit doigt pour tenter de mettre fin à cette situation précaire ». Hormis, les organisations internationales qui continuent, pour leur part, à apporter leur soutiens aux revendications « légitimes » des enseignants contractuels, selon un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction. « On a reçu, ce matin des communiqués de soutien de la part de Solifonds Suisse et des syndicats des travailleurs de l’éducation français affiliés à la CNT », a indiqué le communiqué. Selon ce dernier, les grévistes ont reçu la visite des représentants des wilayas de Annaba et d’Oran, en attendant l’arrivée des représentants d’autres wilayas.Les grévistes, faut-il le rappeler, revendiquent l’intégration des contractuels dans leur fonction, la réintégration des enseignants exclus abusivement et la régularisation des enseignants après une année d’exercice. Ils demandent, tout particulièrement la clarification de leur situation, eux qui sont mal payés, mal classés et sujets à la suspension à tout moment.
Lynda Louifi