L’agence CNAS de mal en pis

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L’agence CNAS de Seddouk ne cesse de se distinguer dans la dégradation de la qualité de service, notamment en ce qui concerne les dossiers de mise à jour qui sont diligentés sur Béjaïa où ils restent des mois pour être traités et retournés. Ceux qui en souffrent le plus et qui ne savent pas à quel saint se vouer pour que cesse ce calvaire qui perdure pour eux, sont incontestablement les retraités de France établis en Algérie en droit de se faire affilier à la Cnas pour bénéficier des avantages sociaux en Algérie pour à la perception de leur retraite. “Le plus étonnant c’est quand j’ai fait ma demande au niveau de la Caisse de sécurité sociale de France où j’étais affilié et que celle-ci a mis en tout pour tout 20 jours pour m’envoyer mes papiers.

A la CNAS de Seddouk, j’ai déposé le dossier d’affiliation au mois de janvier passé, lequel a été adressé à Béjaïa où il moisit toujours pendant que j’ai cumulé une vingtaine de feuilles de maladies dont certaines dépassent largement en montant la barre des 2000 DA nécessitant donc un envoi au contrôle médical qui va mettre aussi des mois pour qu’elles soient retournées”, dira Nacer, un retraité de France qui ne décolère pas devant une situation, à laquelle il n’était pas habitué. Et il ajoute : “Je me suis déplacé personnellement à l’agence de Béjaïa pour m’enquérir des suites réservées à mon dossier. Ce que j’ai remarqué, c’est vraiment la débandade ! D’abord, il a fallu beaucoup insister pour trouver un agent qui m’a accueilli et ensuite cet agent s’est limité à me montrer une pile de dossiers en me disant que je ne suis pas la seule victime d’un tel retard et par conséquent je dois attendre comme tout le monde”. N’arrivant pas à trouver ses mots, il continue son réquisitoire en informant que tout son argent est absorbé par les soins de sa femme, laquelle traînant des maladies chroniques nécessite des soins intensifs permanents.

Le moins que l’on puisse dire, ce qui l’a choqué le plus, c’est quand une personne se trouvant dans le même cas a réglé son problème en recourant à un passe-droit. “J’ai appris qu’un retraité se trouvant dans le même cas que le mien connaissant une personne qui lui a procuré son numéro d’immatriculation et avant même que son dossier ne soit retourné à l’agence, bénéficie des remboursements”, abonde-t-il. Si l’on s’en tient à cela, l’agence CNAS de Seddouk est en décadence aussi dans d’autres domaines et ne répond plus aux attentes de ses assurés. Le contrôle médical devant être opérationnel à Seddouk depuis belle lurette, fait toujours défaut pour absence de local pendant que le médecin conseil ayant été affecté exerce à l’agence de Sidi Aïch et que les équipements moisissent à Béjaïa, ce qui fait que les malades nécessitant un contrôle médical sont orientés vers l’agence d’Akbou leur causant une perte de temps et d’argent. En attendant, les malades, laissés-pour-compte, dépendant de cette agence continuent à souffrir sans que personne apparemment ne s’occupe de leur sort.

L. Beddar

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