Les transporteurs réclament une station

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Force est de constater, aujourd’hui, que le chef-lieu de daïra de Maâtkas est peut-être l’unique ville où aucune station pour voyageurs n’existe – hélas ! En effet, pour s’embarquer par exemple vers Tizi Ouzou, on a la latitude de choisir n’importe quel petit coin du chef-lieu, voire tout le chemin de wilaya pour faire un petit “coucou” au transporteur de l’heure pour que celui-ci s’arrête sur le champ. C’est précisément ces arrêts brusques et instantanés, sur la voie publique, qui irritent bien du monde, particulièrement les automobilistes qui éprouvent actuellement une peur bleue de rouler derrière les fourgons transporteurs dont le nombre dépasse de loin la centaine. Aujourd’hui, avec la mise en service de la toute nouvelle sûreté de daïra, tout le monde espère le rétablissement de l’ordre dans la circulation automobile qui, pour l’heure, commence sérieusement à s’améliorer au grand bonheur surtout des usagers véhiculés mais aussi des piétons au niveau de ce chef-lieu de daïra qui a opéré une véritable mue depuis quelques mois. S’agissant des Abribus existants au niveau de cette cité, ceux-ci sont quasiment squattés et laissés-pour-compte, et les citoyens préfèrent plutôt baguenauder sur la route pour y faire du “stop”. En tout état de cause, tout le monde est unanime à suggérer l’érection d’une station digne de ce nom pour voyageurs à Maâtkas. Mais là, faudrait-il encore que les autorités locales lui dénichent une assiette foncière à proximité de la route principale qui dessert le chef-lieu de wilaya ! C’est dire, en somme, qu’en matière d’aménagement du territoire, beaucoup d’efforts restent encore à fournir à Maâtkas !

Idir Lounès

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